
- Actualité
- Affichages : 86
Les leaders religieux et communautaires à l’école des Techniques de l’Information et de la Communication
- Actualité
- Affichages : 86
Dans le cadre de son Programme de Développement Rural Intégré (PDRI) financé par MISEREOR, l’Union Fraternelle des Croyants de Dori (UFC-Dori) a organisé, le 30 octobre 2023, une formation sur les TIC. Cette activité a réuni plus d’une vingtaine de participants issus des différentes confessions religieuses et communautaires des communes de Dori, de seytenga et de sampelga.
Au regard de l’effritement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dû à la recrudescence des contenus dangereux sur les réseaux sociaux, l’Union Fraternelle des Croyants de Dori a outillé ces leaders sur les enjeux de l’utilisation des TIC dans la reconstruction du vivre-ensemble dans la région du Sahel.
« C’est au vu de l’importance que revêt le bon usage des TIC, que nous avons tenu à faire cette activité, afin de permettre aux leaders à voix modérées de connaitre les avantages et les inconvenants de l’utilisation des TIC dans ce contexte d’insécurité. Étant les rassembleurs et les plus écoutés, ces leaders peuvent contrecarrer des messages incitant à la haine et à la violence », nous laisse entendre M. SERME Jean de Dieu, représentant monsieur le coordonnateur de l’UFC-Dori.
Quant à M. SAWADOGO Mohamoudou, Directeur Provincial de l’Emploi et de la Jeunesse, communicateur du jour, a échangé avec ces leaders sur les rôles des TIC, plus spécifiquement les réseaux sociaux dans la reconstruction du vivre-ensemble dans la région du Sahel. À l’entame de sa communication, il a tenu à définir quelques concepts tels que les TIC, l’internet, la télécommunication et les réseaux sociaux, sans oublier leurs rôles et modes d’utilisation dans la recherche de la paix. « Étant des exemples et des relais au sein de la communauté, ces derniers sont les plus écoutés. À cet effet, ces leaders religieux et communautaires doivent être aptes à véhiculer des messages de cohésion sociale et de vivre-ensemble dans les différents groupes qu'ils ont créés sur les réseaux sociaux comme WhatsApp et Facebook pour un retour effectif de la paix dans nos différentes contrées », joint M. SAWADOGO.
Au sortir de cette activité, ces leaders à voix modérées ont été très satisfaits du thème développé, et à l’avenir, ils pourront gérer certaines difficultés liées à l’utilisation de ces réseaux sociaux.
Fatimata TRAORE,
Chargée de Communication